mardi 4 mai 2010

UNE LETTRE D'EXCUSES BIEN TARDIVE DU PAPE, POURQUOI APRÈS TANT D'ANNÉES?

Je reviens à vous, chers bloggueurs, après une absence de quelques mois pour vous entretenir avec mes opinions franches coutumières sur un sujet qui ne manque pas d'ébranler l'Église-Institution dans ses fondations, au sujet de la lettre d'excuses papale relativement aux cas d'agressions et sévices sexuels partout à travers le monde.
Je n'ai donc pas l'intention d'y aller avec le dos de la cuillère même si dans une large mesure, je continue à défendre la mission apostolique du Vatican. À mon humble avis de laïc engagé, je crois que les excuses de Benoît XVI demeurent sincères et sont les bienvenues malgré la désertion des églises par leurs fidèles, cependant bien trop tardives par rapport à toutes les souffrances qu'ont enduré généralement en silence les victimes. Il n'existe pas de baume ni panacée à celles-ci justement parce que dans les cercles ecclésiastiques comme les hautes sphères du Vatican, on pratique depuis toujours l'omertà, cette loi du silence que ne désavoue pas une certaine catégorie de gens souvent en cheville avec le clergé par le passé.
Que les bloggueurs se rassurent, il n'est pas de mon intention d'être iconoclaste de l'Église-État mais de dénoncer plutôt la lenteur du processus canonique relativement à ces actes innomables. À ce niveau-ci, je peux vous confier que nombreux parmi mes amis et connaissances ont déserté la foi ou l'union sacramentelle pour moins que cela, lorsque ces derniers ne sont pas tout simplement devenus athées ou agnostiques. Pourtant, de nombreux modèles laïques aussi bien que religieux, véritables disciples contemporains du Christ, ont ouvert la voie de leurs semblables à la rédemption. Si l'on revient à l'exemple de Sa Sainteté, les excuses présentés ne demeurent acceptables et acceuillis que si l'Église-Institution les traduit en actes. En tant que Catholiques, nous n'exigeons pas des autorités religieuses de se mortifier même si l'étendue de la période de ces sévices perpétrés sur des victimes innocentes s'avère que trop longue, mais de concourir dans les paroisses les plus reculées à celles urbaines à des actions préventives voire des campagnes de sensibilisation dans le dessein de s'approcher au coeur de l'humanité souffrante tel que Jésus nous l'a exhorté, ce depuis l'Église naissante des premiers siècles.
Il s'agit pourtant de retourner aux bases du Christianisme, à l'exemple de St Paul, St-Jean et les disciples sans pour autant négliger celles d'une Église nouvelle unie en Christ. Les dogmes fussent-ils moins rigides vraisemblablement, le Haut Clergé de l'époque n'aurait certes pas eu de coudées franches en vue de permettre de tels actes. J'ai l'intuition ici, que l'on aurait gagné à cette époque là de rigidisme de faire preuve d'une plus grande transparence non seulement dans les propos mais les actions concrètes dans l'apostolat. Pour des Chrétiens engagés dans une pastorale sociale renouvelée, le travail qui les attend est colossal quant à la reconstruction de la confiance tant chez les distants et les non croyants que les fidèles. Le défi est de taille du fait que nous ne pouvons pas certifier que l'Église ne perdra pas d'autres joueurs en cours de route, d'autant plus que l'attrait des nouvelles gnoses, à savoir, la Scientologie, les Raéliens et autres se fait des plus pressant dans notre Québec sécularisé.
Ainsi, pour faire amende honorable, comme je le disais antérieurement en d'autres termes, il nous faut retourner au coeur même des Évangiles selon le message original du Nazaréen il y a 2000 ans de cela, à travers une catéchèse renouvelée, une approche fort louable déjà bien amorcée depuis 2 décennies . Pour ce faire, laïcs comme les autorités religieuses peuvent redéfinir rapidement un plan d'action à travers des rencontres avec les victimes et leur entourage immédiat. Des ressources pastorales peuvent être mises à la disposition de ces dernières conjointement à celles existantes sur le plan professionnel et en complémentarité. Des approches holistiques sont envisageables dans la mesure où elles ne dénaturent pas le message de Jésus Christ.
Il en découle que pour nous les croyants, si la conscientisation solidaire pouvait retourner favorablement aux autorités religieuses, il y aurait certes lieu de se réjouir de ce nouvel élan d'ouverture du nonce apostolique actuel. L'engagement chrétien ne signifie pas que ce soit facile pour celui-ci ni le haut clergé mais, une action directe par le souverain pontife n'ouvrira que plus grandes les voies de l'espérance en un Royaume de Dieu déjà annoncé sur terre. C'était mon point d'ordre sur un sujet pastoral qui me tardait à vous partager. Merci amis bloggueurs et au plaisir de recevoir vos commentaires, réflexions et impressions.

mardi 25 août 2009

UN ST-PAUL CONTEMPORAIN CONTRE LE PHARISAÏSME

Vous souvenez vous, amis bloggueurs, de ce que je vous ai entretenu du pharisaïsme, cette attitude déplorable d'hypocrisie, surtout de ces gens qui s'approprient de la vérité et se donnent bonne conscience. C'est cette manière d'agir que St Paul apôtre dénonçait avec véhémence et le point de vue paulinien se défend encore de nos jours et peut être plus que jamais. L'exemple que je vais présenter devrait davantage faire la lumière sur des injustices dont sont fréquemment victimes les gens possédant un franc parler que ne désavouait pas l'apôtre.

Considérons un jeune homme qui se sente appelé vers les voies du Seigneur; du sacerdoce, à travers le laïcat engagé, la prêtrise ou le diaconat, par exemple. Proposons lui un accompagnement dans le cheminement vocationnel, s'échelonnant sur une année entière. Que celui-ci ait vécu des difficultés n'ayant aucun lien logique avec sa demande de formation, l'on voit surgir le spectre de l'irréguliarisme. Sur un vice de forme ou simplement par mauvaise foi, on lui bloque l'accès au début d'une démarche vocationnelle des plus louables en ce monde sécularisé. En quelque part, il faut se demander, comme le ferait St-Paul, particulièrement lorsque ce dernier s'adressait aux Thessaloniciens ou aux Romains, si l'on ne cherche pas "des poux dans la tête". Je veux dire que l'on s'attarde injustement à des détails techniques ou procéduraux alors que l'essentiel de la démarche du postulant n'a jamais été abordé ni même effleuré. Pourtant, L'Église Institution elle-même prône la transparence au coeur des Évangiles. Sur ce point, sa Sainteté le Pape Benoît XVI a mis en garde le clergé aussi bien que les laïcs de tout excès de zèle qui en découle conséquemment. Du reste, un dicton populaire dit: Où il y a l'Homme, il existe de l'hommerie.

Pour cette raison même, il y a lieu de se questionner sur les motivations véritables de certains membres de tout ordre religieux dans l'acceptation ou le refus de certains candidats. Ces derniers le paient souvent de leur trop grande franchise ou pour avoir démontré un avant gardisme dans les approches pastorales dont ces membres ordonnés ne peuvent pas suivre la cadence. On peut se demander si ceux-ci ne démontrent pas de l'envie ou de la mesquinerie, comportements tellement contraires à l'esprit des Évangiles. Précisons ceci: un congrès diaconal, par exemple, où le postulant se présente sans cérémonie et surtout sans en avoir défrayé les coûts mais recherchant quelques lumières à la suite de son cheminement vocationnel. Au lieu de cela, on lui souligne son audace de s'y être présenté sans y être invité. Cela démontre une fois de plus la bigoterie et le manque d'ouverture de coeur et d'esprit qui anime certaines personnes responsables à la formation diaconale. Que penser, en outre des éléments de formation antérieurs dont ces derniers ont fait totalement abstraction sans oublier le non respect simultané envers le postulant et son accompagnateur vocationnel, un prêtre séculier très bien connu dans son milieu ecclésiastique.

Le parallèle que l'on peut établir avec l'apôtre Paul, c'est que comme lui, le pèlerin moderne voulant cheminer de façon authentique doit s'exposer à l'opprobe de gens moins éclairés sur le chemin de Damas. Faut-il pour autant pendre ou lapider, au figuré bien sûr, celui en quête de vérité? On se plaindra ensuite de la rareté des candidats au diaconat ou au sacerdoce. St Paul également devait se battre contre les préjugés et la malhonnêteté de ses contemporains en y allant de propos pas toujours diplomatiques mais emplis de la Parole de Dieu au coeur de ceux que Notre Seigneur veut toucher les plus faibles. Ce sont ces derniers que le nouveau diacre sera en mesure d'atteindre en les accueillant dans leur vécu quotidien, non par des sermons stériles. L'action se déroule maintenant avec la chance opportune que devra saisir l'Église d'ordonner des laîcs engagés. Simple observation personnelle: Souvent, ce sont ces derniers qui démontrent les plus grandes vertus pastorales sur le terrain que les personnes ordonnées, ne se contentant pas de gratter du papier dans les officines d'un presbytère ou d'un centre communautaire.

Enfin, St-Paul exhorte le Chrétien à un engagement renouvelé au delà de la loi humaine, si faillible. Nous devons traverser avec confiance ce chemin de Damas, dont je faisais allusion sans crainte d'être aveuglés par la Vérité à travers les écrits pauliniens. Au plaisir de recevoir vos réactions et commentaires.

vendredi 3 juillet 2009

JÉSUS,L'HOMME QUI VENAIT DE DIEU

Je reviens avec plaisir, amis bloggueurs, pour vous entretenir d'un personnage tellement discuté et pourtant plus malconnu qu'on ne le croit. Il s'agit de Jésus, vrai homme et vrai Dieu. Dans l'aspect que je traite, j'aborde diverses christologies, d'un point de vue pas uniquement théologique mais également pastoral. Rassurez-vous, j'en aborde que les aspects qui m'interpellent davantage; son humanité dans son agir au cours de son périple en Galilée. Traiter de Jésus, c'est incontestablement amener la dimension planétaire, car, nous le savons, Il est venu sauver la race humaine mais surtout acceuillir l'être humain dans ses distinctions, fragilités mais également ses réalisations.

Tout ce que je viens de vous mentionner vous semble du déjà-vu?! Néanmoins, il est bon de se rappeler les vertus tant théologales que cardinales, c'est-à-dire la patience, la persévérance, le pardon, l'humilité, la douceur et la compassion que le Fils de l'Homme a démontré au cours de son incarnation parmi le genre humain. Vous remarquerez, au fait, que le mot "humain" revient souvent dans mes blogs; là encore, je recherche résolument à atteindre tous mes frères et soeurs de la Terre, non croyants et personnes de toutes les dénominations. Passons donc au vif du sujet, Jésus Christ, le divin, a livré à travers les écrivains du Grand Livre, un message intemporel qui a franchi les millénaires et que les spécialistes ont réactualisé, ce, pour notre plus grande compréhension. Ne nous leurrons pas cependant, il nous faut une lecture patiente et éclairée, car Jésus se livre volontiers à tous, ceux qui le prient dans un esprit pastoral. Le message écrit demeure dans le coeur, pas uniquement dans l'intellect. D'ailleurs, les contemporains de Jésus, et parmi ses plus fidèles disciples étaient généralement des publicains, c'est à dire, des gens du peuple dont la compréhension était parfois limitée mais qui détenaient l'intelligence du coeur.

En outre, je pense que vous saisissez où je veux en venir; et j'y reviens car l'on ne cessera jamais de découvrir à travers toutes les classes de la société par un effet étrangement elliptique, tout ce auquel Jésus ressuscité nous renvoie; la gloire de Dieu certes, mais encore la voie de la perfectibilité à laquelle nous aspirons. Remarquez que je n'ai pas écrit "perfection" car celle-ci ne ressort pas du domaine terrestre, bien que l'on retrouve dans les synoptiques le verset assez bien connu, tiré de Luc, par presque tout le monde croyant: "Soyez parfaits comme Votre Père céleste est parfait". La perfectibilité est ce cheminement à travers les apprentissages, les éceuils et les bonheurs de l'existence, même en contemporanéité. Jésus nous trace la voie chaque jour, il s'agit précisément d'intérioriser le message et d'apprendre non seulement de la vie de Jésus d'un point de vue sotériologique (du Salut) mais également eschatologique, aller jusqu'à l'essence même du Fils de Dieu, pour que nous "modélisions" notre existence sur l'Être parfait. Et comment donc? En vivant les Évangiles. Or, cela revêt-il encore une signification dans notre monde de surconsommation? Comme je suis résolument optimiste, je crois que oui. De fait, il est possible qu'à l'instar des Moltmann et autres théologiens, je croie en un devenir universel plus humanitaire et axé en altérité sur les besoins spirituels trop souvent occultés de la majorité silencieuse.

Ce qui m'amène à me représenter un petit schéma, comme pour vous je l'espère, une typologie actuelle du devenir humain, à travers le modèle des modèles: Jésus-Christ. Prenons l'exemple de l'ascenceur ou une échelle; un être humain tend vers l'autre, ensuite vers un espace social commun(l'ascenceur en question) qui effectue une asscencion vers le sommet; au faîte de l'immense tour, je ne parle pas de Babel mais d'une tour ou arbre qui conduit tous les gens interpellés vers le Créateur (l'arbre de la foi), à travers Jésus Christ, qui Lui, descend à la rencontre de l'espèce humaine. En gros, c'est un peu comme cela que je vois la progression de l'Humanité. Ce n'est pas linéaire, c'est même parfois une montée abrupte, tantôt subite, cahoteuse mais jamais plane. Ainsi, Jésus nous exhorte à une conduite humaniste avec nos souffrances, attentes et rêves dans un esprit de partage "Aimez-vous les uns les autres". Cela, je ne cesserai pas de le clamer dans mon apostolat de chrétien engagé.

Enfin, je suis toujours désireux de recevoir de vos commentaires, réactions àux sujets que je souhaite discuter avec vous sur le blog. je vous remercie tous et toutes de me lire assidûment!

mardi 9 juin 2009

CROIRE,ESPÉRER,ET AIMER

Amis blogueurs, me revoici après quelques mois d'absence avec un sujet à caractère pastoral. Je désire vous entretenir des 3 vertus théologales qui m'ont interpellé au cours de mon existence. Ces vertus s'inscrivent sur mon sentier du pèlerin en quête de lumière. Il faut croire au delà de la foi, espérer au delà de l'espérance comme le dit si bien St Paul dans sa lettre aux Romains. Je vous renvoie au concept d'intériorité dont j'ai déjà fait mention lors de mes blogs précédents.

Or parler de la foi dans l'approche christologique, signifie que la démarche touche la totalité de l'être. Plus concrètement, j'ai du combattre l'adversité de telle façon, et je le fais encore à présent. Le quotidien se compose de souffrances mais également de portions de bonheur, croire...au devenir personnel dans la croissance en Christ. L'évolution de mon âme la réclame et c'est justement celle qui conduit à l'étape suivante, l'espérance, celle qui alimente la vertu précédente, elle est le pivot ou moteur de la première et s'articule également autour de la troisième, l'amour, se traduisant dans la compassion pour les plus petits et les mal aimés.


Dans une relecture contemporaine, les évangiles synoptiques demeurent d'actualité, notamment, je vous renvoie ici à Matthieu 25:24-31, qui souligne la dimension de Christ, Dieu et homme envers toute l'humanité et particulièrement les oubliés. Ce n'est pas tout, la dimension spirituelle en relecture nous donne toute la force de l'amour; l'agapê, au coeur du discours de Paul; les lettres de celui-ci aux Romains, aux Hébreux et aux Colossiens sont très édifiants sous ce rapport. L'amour tel que défini dans les grands écrits, surtout néotestamentaires, font certes écho à ceux des Grands prophètes tels Isaie, Abraham dans cette quête de ce que nous recherchons tous, l'amour ultime de par le don gratuit de Dieu. Voilà ainsi que je le mentionnais; cette vertu du don de soi s'articule autour des 2 précédentes. Bien sûr, des exemples ou modèles sociétaires contemporains viendront à l'esprit de tous les chercheurs de Vérité, pour que la Parole fasse sens; à savoir des mère Térésa, abbé Pierre et, plus près de nous, des Cardinal Léger, Gilles Kègle et autres montrent la voie...de la vie éternelle, à l'exemple du Nazaréen, il y a 2000 ans.

Gardons à l'esprit que nous n'avons pas fini de réactualiser les grands textes fondateurs, à la lumière de la foi et de l'expérience au sein de l'Église de chair. À ce propos, je tenais à préciser le rôle pastoral aussi bien que théologique d'une Église renouvelée, plus vivante, au delà des dogmes mais demeurant au coeur des Évangiles. Ne nous le cachons pas, il a fallu relire toutes ces couches de textes en exégèse afin de les dépoussiérer. C'est l'une des raisons, depuis les grands conciles de Chalcédoine et de Constantinople qui firent en sorte que l'Église traditionnelle a du se redéfinir, non sans mal. Pour que celle ci vive au coeur de l'humanité tel que notre Sauveur nous en a tracé la voie, il ne faut pas hésiter à revenir aux textes fondateurs, sans prosélytisme et en essayant toutefois d'éviter les écueils des fondamentalismes, docétisme ou monophysisme post modernes. Je pense ici aux nouvelles gnoses du Nouvel âge et groupes plus conservateurs. Ceci dit, je vous invite à garder un esprit critique et essayer de briser le fameux cercle herméneutique, à savoir une compréhension trop littérale des Évangiles. Ceci dit, sachons acceuillir ces autres avec l'amour agapê dont je vous ai entretenu dans ce présent texte.

Merci de me lire; vous êtes bienvenus de m'envoyer vos commentaires sur ce blog ou l'un des précédents thèmes de discussion. Â bientôt, amis blogueurs et que Dieu vous garde!

mardi 17 mars 2009

PROTÉGEONS NOS ENFANTS DANS LEUR PURETÉ

Me revoici après des mois d'absence avec un sujet encore extrêmement délicat de nos jours; l'inceste. J'aborderai d'un point de vue pastoral les différentes formes de souffrance résultant en une telle atteinte à l'intégrité de l'enfant mais également de solutions envisageables.

C'est un sujet certes difficile à aborder mais je souhaite livrer un message d'espoir aux victimes des prédateurs sexuels qui courent encore dans notre société malade. Quoi de plus contre-nature pour un enfant que de subir sans pouvoir se défendre, les assauts répétés d'un désaxé. Il est important que la société saisisse davantage qu'il y a des séquelles psychologiques à ceux-ci. J'aimerais dresser, suite à des témoignages qui me sont parvenus au fil des ans, un petit portrait robot d'un tel abuseur. Ce dernier démontre souvent de l'entregent, appartient à des cercles culturels ou philanthropiques, organismes caritatifs, à divers échelons de la société. Leur bonhommie les ferait presque passer pour de saintes personnes. Celles-ci vont même jusqu'à se réfugier derrière des discours de pastorale ou de spiritualité en toute ingénuité. Les gens se méprennent sur leur compte car effectivement, ces briseurs d'enfance sont des personnes rusées qui parlent avec éloquence.

Que l'on ne s'y laisse pas tromper, cependant,on pourra déceler avec discernement quelques allusions perverses dans leurs propos qu'avec grand peine. Le système judiciaire demeure encore circonspect; les procédures afin de déterrer certains dossiers clos depuis plusieurs années s'avèrent ardues. Mais il demeure un espoir actuel pour les victimes présentes et passées de faire non seulement réouvrir les enquêtes mais de procéder à des examens médicaux-légaux approfondis dans les cas où il y a eu plusieurs attouchements sévères, même des actes complets.

Passons à la dimension pastorale de ce blogue ci et qui entre davantage dans mon champ d'intérêt. En relecture contemporaine, à la lumière des grands écrits, de nombreux cas sont relatés dans le livre de l'exode et les évangiles synoptiques; il s'agit de faire prendre conscience de ce qu'il peut être extrait du Décalogue mais pas uniquement cela. Les personnes responsables doivent faire rappeler à leurs concitoyens, d'abord aux personnes même dans la famille, des conséquences juridiques et psycho sociales de tels actes, qui ne doivent pas demeurer impunis car Dieu est miséricorde certes, mais Il sait que l'humain a tendance à commettre des actes gravissimes, irréparables même. Je ne professe pas ici de châtiments tels que ces abuseurs subissent la peine de mort mais qu'ils soient amenés devant la société à être confrontés directement à la portée de leurs actes. Mon avis c'est qu'une société laxiste comme la nôtre se réfugie derrière un langage psychiatrique; l'on se sert trop souvent des maladies mentales; psychoses de toutes sortes pour excuser pratiquement tous les gestes de ces briseurs d'âmes.

Quoiqu'il en soit, la voie du pardon semble toute indiquée en pastorale. Pour beaucoup de personnes victimes d'inceste et de gestes d'abuseurs de tout acabit, cela demeure extrêmement difficile, voire insurmontable. Peut-être serait-il bon de rappeler le verset de Matthieu 25; 24 "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites..."ou dans Luc 10;47: Mais Jésus sachant ce qui se discutait dans leur coeur, attira à lui un petit enfant et le plaça près de lui, et leur dit: "Quiconque acceuille ce petit enfant à cause de mon Nom, c'est moi qu'il acceuille, et quiconque m'acceuille, acceuille Celui qui m'a envoyé..."

Enfin, loin de clore ce sujet des plus épineux, j'invite les bloggueurs à en discuter du point de vue qui leur conviendra, surtout avec leur coeur et avec authenticité. Je vous en remercie et vous salue. À la prochaine!

samedi 27 septembre 2008

SALON DU LIVRE 2008, TRÈS ÉMOUVANT!!!

Je reviens du Salon du livre du Saguenay Lac St-Jean, la 44ième édition, et je tiens à vous faire partager ma première expérience à titre d'auteur signant des dédicaces au stand 59; les auteurs du Saguenay Lac St Jean. L'an passé mon premier livre "Le Trafiquant d'espoir" était éligible, mais pour des raisons familiales et de santé, je ne pouvais pas être présent.

Cette année, je dois dire que j'avais très hâte si l'on allait me citer au cours de la rétrospective. Pour un jeune auteur, se faire citer sur le devant de la scène par le célèbre psychologue écrivain Monsieur Guy Corneau, c'est très émouvant. Surtout que l'on donne un synopsis de l'oeuvre de l'auteur, ce qui ne se fait apparemment pas dans les autres salons du livre au Québec. J'ai apprécié la photo de groupe car j'ai senti un niveau éthique remarquable au niveau de l'organisation. J'allais oublier de préciser que mon 3ième livre, superbement relié en passant, "Ma Mission citoyenne au Cameroun" a été dédicacé par l'auteur Guy Corneau (Le Meilleur de soi" et "Père manquant, fils, manqué"; 2 de ses oeuvres marquantes) "Continue de considérer les humains avec les yeux du coeur." Cela m'a beaucoup touché considérant mes valeurs religieuses et pastorales.

J'ai également apprécié le fait qu'une personne handicapée de surcroît, comme Mme Diane Villeneuve ait reçu son livre relié "Les Sept couleurs du courage" en même temps que les autres auteurs et a eu droit à sa photo. Ce fut un beau geste éthique de l'organisation! Il y a eu d'autres moments forts, comme ce couple âgé qui lègue leur oeuvre à leurs petits enfants. Bien sûr comme un Salon littéraire comme celui-ci est un lieu de contacts, je me suis plu à jaser avec quelques auteurs de pastorale, d'éthique et même, de littérature fantastique; un auteur de Québec, Monsieur Denis Bergeron qui m'a promis une petite visite lors de ma séance de dédicaces de ce soir, le samedi, 27 septembre, de 20:00 à 21:30. J'ai hâte à cette occasion car j'aime le public et que je serai heureux de partager avec lui mon expérience africaine(2006)

En ce sens, je reviens ici aux valeurs pastorales et éthiques que je vous ai déjà confiées. Combien de fois je vous ai parlé de dignité humaine, de loyauté, d'intégrité et de courage. Justement, à ce Salon du livre, j'ai pu être témoin de ces manifestations des vertus telles que je me suis toujours efforcé de mettre en pratique. Je pense au courageux retour de M. Russel Bouchard, au comportement éthique remarquable de l'organisation du Salon et dont je vous ai parlé dans ce blog ci. Je peux ajouter la sincérité du docteur en Éthique, M. Jean-Pierre Béland. J'allais oublier la conversation dans le respect mutuel avec le théologien anthropologue réputé M. Jean-Paul Simard ainsi qu'avec quelques prêtres et autres visiteurs. C'est la satisfaction de vibrer à l'unisson avec toutes ces personnes de foi qui m'a fait goûter tout à fait l'atmosphère de ce Salon du livre saguenéen.

Sur ce, j'espère que ce petit blog vous aura permis de me découvrir un peu plus comme auteur humaniste. Au plaisir d'échanger avec vous!

dimanche 14 septembre 2008

L'UNITÉ!!!

C'est bien un cri de ralliement mais également l'expression de l'une de mes préoccupations majeures ces temps-ci. Vous connaissez sans doute mon implication dans des oeuvres caritatives, si vous avez lu mes blogs précédents. Eh bien, pour moi, elle représente le ciment qui consolide les valeurs axiologiques de la société. Je vous rebâche peut-être les oreilles? Je ne le crois pas car l'unité se fonde sur la solidarité sociale. "Il faut ramer dans la même direction" dirait un abbé de mes amis.

C'est en effet une force puissance où l'on voit, selon moi, les maillons d'une chaîne tenir fermement lorque l'on tire ou pousse dans le même sens. Encore faut t-il s'entendre sur les termes en vue de concrétiser physiquement, sur le plan matériel une idée ou projet. Vous voyez où je veux en venir? De fait, comme pour moi la foi est indivisible, donc unitaire, il n'existe pas d'ambiguité quant à moi. Rappelons qu'il y a le mot "un"=unique, donc, indivisible. Or, avec Dieu, tel que concevable, nous ne nous éloignerons pas de ce principe. Il est vrai que les sociétés sont multiples, voire multiformes et cela me va. Les façons de l'exprimer changent mais le message "d'indivisibilité" de non séparation demeure, pour le Chrétien engagé que je suis.

L'unité permet ainsi la diversité mais pas le chaos; il existe des gens pour contredire, défaire ou dé-construire ce qui a été bâti souvent au prix d'efforts gigantesques et parfois surhumains. Dans l'application à aujourd'hui, dans mon environnement immédiat, je peux vous certifier que des personnes se voulant bien intentionnées s'éloignent de cette unité en proposant des options à caractère autopromotionnels; je veux dire, qui servent les intérêts propres de personnes qui se servent d'un organisme, ordre bénévole ou professionnel pour justifier leurs propres visées via la famille. Il existe une réalité encore présente dans la mentalité québécoise c'est le népotisme et plusieurs personnes dont je tairai le nom ne s'en privent pas. Par exemple, sous le couvert d'un acte charitable, ils rament dans le sens contraire du groupe bénévole et caritatif en favorisant un parent propriétaire d'une petite entreprise, entre autre, une imprimerie.

J'en viens à mon principe essentiel d'unité, indissociable du sens de la justice, une vertu que j'essaie de mettre en pratique quotidiennement. Je pense d'ailleurs être équitable lorsque je vous partage mes opinions fondées sur mon vécu. Ce que j'apprécie de l'unité, c'est qu'elle s'inscrit dans la mouvance axiologique, bien sûr (je l'ai déjà dit!) mais encore, c'est peut être la représentation de la responsabilisation citoyenne la plus proche des vertus chrétiennes que je connaisse.

Sur ce, je vous remercie de m'avoir lu, amis bloggueurs. Passez une belle journée!